10e anniversaire de la DACA : Lettre au Président
Malgre que l'on célèbre aujourd'hui le 10e anniversaire de la création du DACA, son avenir reste malheureusement incertain. Nous demandons à l'administration Biden de protéger de manière permanente les millions d'immigrants contre la déportation du pays qu'ils considèrent comme leur foyer.
Chers Président Biden et Secrétaire Mayorkas,
Aujourd'hui marque le dixième anniversaire de la création du programme DACA (Deferred Action for Childhood Arrivals), un outil essentiel pour la protection des immigrants qui ont été amenés aux États-Unis enfants . Au cours de la dernière décennie, DACA a permis à des centaines de milliers de jeunes de poursuivre leurs études et de travailler sans crainte d'être expulsés du seul foyer qu'ils connaissent.
Malgré les succès de la DACA, elle n'offre pas de protections permanentes. Alors que le programme continue d'être la cible d'attaques politiques et de contestations juridiques, son avenir incertain pèse lourdement sur les « Dreamers » qui bénéficient de la DACA et sur leurs familles. Leurs craintes sont partagées par des millions d'autres immigrés sans papiers qui ne sont pas éligibles à la DACA et qui continuent de faire face à la menace de détention, de déportation et de séparation familiale.
Personne ne devrait vivre dans la peur d'être arraché à sa maison et à ses proches. Cette nation d'immigrants a constaté maintes et maintes fois que l'accueil et le soutien aux immigrants rendent notre pays plus fort, plus sûr et plus dynamique. Nos voisins, amis et collègues immigrants apportent des contributions précieuses à nos communautés, et ils méritent d'avoir un domicile permanent aux États-Unis.
Par conséquent, en ce dixième anniversaire de la DACA, je vous exhorte à prendre toutes les mesures possibles pour garantir que tous les immigrants vivant aux États-Unis bénéficient d'une protection permanente contre la déportation. De telles protections sont nécessaires pour la sécurité, la sûreté et la dignité de nos résidents. Nos communautés immigrées ne méritent pas moins.
Sincèrement,
Michelle Wu
Maire de Boston